Le rapport du conseil économique et social est malheureusement clair ! Si toute la Lorraine souffre des délocalisations et du capitalisme sauvage, le bassin d’emploi de Sarreguemines est touché de plein fouet par la crise de l’automobile et de la baisse de l’emploi transfrontalier..
Ce ne sont pas les incantations des dirigeants Roth/Lett de la CASC qui y changeront grand-chose. Comme l’autre duo de choc Sarkozy/Fillon leurs avantages personnels
et leur position de pouvoir les intéressent plus que le sort du peuple !
…Mais pas de débat! Sous la main de fer des sieurs Roth&Lett, cachée sous le velours des indemnités confortables et un faisceau serré d’intérêts croisés, la CASC continue à brasser des millions sans débat public ni contrôle démocratique. Il doit bien avoir des discussions internes, mais elles ne donnent pas lieu à débat public. Les dirigeants nommés de la CASC peuvent ainsi continuer leurs pratiques opaques, pour le plus grand bien et bénéfice d’une superstructure qui intervient de plus en plus, sans contrôle dans les affaires des communes de l’agglomération.
Nous reproduisons intégralement l’article paru dans Sarre-Hebdo : nous partageons une bonne partie de l’analyse et les questions posées sont pertinentes. Heureusement pour la démocratie, il y a au sein du conseil municipal de Sarreguemines une opposition qui s’exprime, malgré les obstacles.
« COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION SARREGUEMINES CONFLUENCES
■ Un débat d'orientation budgétaire sans débat
Comme son nom l'indique, le débat d'orientation budgétaire d'une collectivité est normalement le rendez-vous permettant aux élus d'exprimer leurs priorités pour l'affectation du budget, et notamment d'un point de vue politique. Et cela amène forcément à des débats dans l'assemblée entre les différentes tendances politiques, en fonction de leurs priorités affichées.
Et bien ce principe du débat a totalement été absent du dernier conseil communautaire de la CASC (Communauté d'Agglomération Sarreguemines Confluences). Pas d'opposition ni de prise de position face aux orientations présentées par le 2éme vice-président chargé des finances, Jean Karman.
Pourquoi n'y a-t-il pas eu de .débat ? Difficile à dire. On sait qu'il y a en général peu de débats à la CASC. Par ailleurs, le document présenté ce soir-là ne laissait pas vraiment transparaître d'orientation d'ordre politique. Le document décline les différents points du futur budget, en ventilant les dizaines de millions d'euros entre les charges de fonctionnement, et les investissements, déclinant ceux-ci entre le développement économique, les bâtiments, le câble, les pistes cyclables et la crèche. Autant de points qui font l'unanimité quand on ne creuse pas plus que ça. En effet, une part importante des 11,5 millions d'euros d'investissement est destinée au pôle Europôle 2. Un site où tous les projets ne font pas l'unanimité (la centrale notamment - Voir ci contre). Malgré cela, aucun élu, pro ou anti centrale, n'a engagé de débat sur ce point.
La seule question posée lors de ce débat d'orientation budgétaire vient de Michel Bour, maire de Lixing-les-Rouhling. Il a demandé si une projection avait été faite sur les futures recettes de la CASC au-delà de 2011, dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle. La réponse fut plutôt évasive. En effet, si l'agglomération est assurée d'avoir les mêmes recettes la première année, il reste des incertitudes pour les années suivantes. Selon Roland Roth, les recettes devraient rester stables par rapport aux bases de 2009, sauf accident. Car il faut tout de même conserver ses bases pour s'assurer une stabilité des rentrées fiscales.
Autre explication possible du non-débat de cette soirée: les quelques orientations présentées comme " politiques " dans le document de synthèse, à savoir " agir pour soutenir l'activité et l'emploi ", " agir pour répondre aux préoccupations quotidiennes et de proximité des citoyens " et " agir pour un développement durable ", sont déclinées de façon à pouvoir convenir à chacune des tendances politiques.
On peut aussi craindre un certain manque de curiosité de nos élus, car au-delà de ce débat d'orientation budgétaire, la session ordinaire n'a pas amené plus de questions que ça. Et cela pourrait s'avérer inquiétant. Pas un élu n'a, par exemple, posé la question de la participation de la CASC sur sa participation financière au fonctionnement du projet métropolitain. Tous ont voté la compensation apportée par les autres communautés de communes (34 400 euros à raison de 4 300 euros pour chacune des 8 collectivités partenaires), mais aucun n'a demandé combien cela coûtait à la CASC. Après avoir recherché cette information dans le budget 2009 puis auprès du service concerné, la participation s'élevait l'an dernier à un peu plus de 70 000 euros, soit plus du double de la compensation votée ce soir-là. L'ensemble des élus qui ont voté la délibération connaissaient-ils ce montant pour ne pas poser la question ? C'est loin d'être sûr. »
Sarre Hebdo 19/02/10
La péripétie n'a pas fait de vague, Sarreguemines est restée calme. On peut en tirer la conclusion que l'objectif visé a été raté, mais la doute demeure, de même que la manœuvre. C'est pourquoi nous nous devons de la dénoncer.
Lors de la Cavalcade, Laurent Hénart, tête de liste UMP aux prochaines Régionales, se tenait auprès du maire au sommet du "char présidentiel". S'étant par ailleurs ostensiblement montré à la Kappensitzung, certains, qui n'en demandaient peut-être pas tant en contrepartie du prix d'entrée, ont dû, contraints et forcés, assister à l'exhibition.
C'est, à notre connaissance, la première fois que notre Carnaval sert d'instrument de campagne électorale ; est utilisé à des fins partisanes. C'est la première fois que cette grande fête populaire de tous les Sarregueminois est ainsi détournée de son objet. Quelque part, nos concitoyens ont été floués.
Nous ne voulons pas croire que la société carnavalesque a été complice de cette ... mascarade. Néanmoins, le doute demeure, et avec lui la manœuvre. Faut-il que la droite soit aux abois pour se laisser aller à de tels expédients !
Transformer Carnaval en pseudo-meeting politique, il fallait y penser. Le symbole est puissant : ce n'est pas ici un engagement dans l'intérêt général que l'on défend, mais celui d'une coterie.
Dommage que le maire ne fasse pas preuve d'autant d'imagination au service de sa ville pour résoudre les multiples problèmes qui s'y posent.
Pour La Gauche pour Sarreguemines, René Basset.
à une conférence sur « La laïcité » par Michel SEELIG
Michel Seelig est historien et Président du Cercle Jean Massé
Lundi 1er mars 2010 à 18 heures
Université Populaire Transfrontalière de Forbach
Salle Berlin (entrée côté stade)
Depuis « son » char Laurent Hénart a salué les Sarregueminois
Choquant et scandaleux !
Il n’y a qu’à Sarreguemines qu’on peut voir ça !
Céleste Lett, ci-devant député-maire a présenté depuis le haut de « son » char le beau Laurent Hénart, candidat tête de liste UMP aux prochaines élections régionales !
On se demande ce que pense la société carnavalesque que le carnaval soit ainsi détourné de sa vocation populaire et joyeuse pour de vulgaires promotions politiciennes !
Tant qu’à se présenter à l’admiration de la foule, Il est vrai que Laurent est plus joli garçon que Céleste !
On attend avec impatience la satire du Fasebobe : Céleste, arrête ton char ?
NB: Les comiques qui ont fait sarkozy ont disparu entre les deux tours... en garde à vue pour outrage?
Sarreguemines, le 20 janvier 2010-01-20
Les vœux de la Gauche pour Sarreguemines
Après une année difficile, l’année 2010 s’amorce dans un paysage international et une situation nationale délicats.
Localement et nationalement nous sommes dirigés par des élus qui privilégient leur ego et leur avenir politique au détriment du bien-être de leurs concitoyens, pour lesquels ils manifestent d’ailleurs souvent un grand mépris.
Il serait tentant pour chacun d’entre nous de se replier sur soi, son cercle familial et ses amis.
Cet ancrage sur les proches est bien sûr nécessaire et porteur de notre équilibre.
Mais il ne peut pas remplacer l’engagement citoyen, qui est lui le gage d’une société généreuse, protectrice des plus faibles et de l’environnement.
Pour notre part c’est tout le sens de notre action et au-delà des vœux de bonne santé et de confort matériel, nous formons le souhait que chacun d’entre vous, à la mesure de ses centres d’intérêts et de ses possibilités, s’implique dans des actions, petites ou grandes, pour la collectivité et notre avenir commun.
C’est ce que modestement et bénévolement nous faisons, entre autres, au conseil municipal. Les occasions ne manquent pas d’agir, qu’il s’agisse par exemple de voter aux prochaines élections, de défiler samedi pour demander au préfet de respecter l’avis du commissaire enquêteur sur la centrale électrique ou encore simplement de s’investir dans la vie associative.
La somme de ces interventions personnelles généreuses et désintéressées est la meilleure garantie que le lien social se renforce pour le bénéfice de tous et que l’année 2010 soit donc un peu meilleure pour chacun.
Bonne année !
Les élus de La Gauche pour Sarreguemines au conseil municipal
Eric Kamblock
Jean-Claude Moulay
René Basset
Sarreguemines, le 20 janvier 2010-01-20
Les vœux de la Gauche pour Sarreguemines
Après une année difficile, l’année 2010 s’amorce dans un paysage international et une situation nationale délicats.
Localement et nationalement nous sommes dirigés par des élus qui privilégient leur ego et leur avenir politique au détriment du bien-être de leurs concitoyens, pour lesquels ils manifestent d’ailleurs souvent un grand mépris.
Il serait tentant pour chacun d’entre nous de se replier sur soi, son cercle familial et ses amis.
Cet ancrage sur les proches est bien sûr nécessaire et porteur de notre équilibre.
Mais il ne peut pas remplacer l’engagement citoyen, qui est lui le gage d’une société généreuse, protectrice des plus faibles et de l’environnement.
Pour notre part c’est tout le sens de notre action et au-delà des vœux de bonne santé et de confort matériel, nous formons le souhait que chacun d’entre vous, à la mesure de ses centres d’intérêts et de ses possibilités, s’implique dans des actions, petites ou grandes, pour la collectivité et notre avenir commun.
C’est ce que modestement et bénévolement nous faisons, entre autres, au conseil municipal. Les occasions ne manquent pas d’agir, qu’il s’agisse par exemple de voter aux prochaines élections, de défiler samedi pour demander au préfet de respecter l’avis du commissaire enquêteur sur la centrale électrique ou encore simplement de s’investir dans la vie associative.
La somme de ces interventions personnelles généreuses et désintéressées est la meilleure garantie que le lien social se renforce pour le bénéfice de tous et que l’année 2010 soit donc un peu meilleure pour chacun.
Bonne année !
Les élus de La Gauche pour Sarreguemines au conseil municipal
Eric Kamblock
Jean-Claude Moulay
René Basset
La sous-préfète à organisé le 7 janvier un débat sur l’identité nationale à Wiesviller
Quelques notes préliminaires : pour remettre le « débat » en perspective :
1/Il a été lancé par le tandem infernal Sarkozy-Besson pour :
Draguer les électeurs du front national avant les régionales
Amuser le bon peuple pour lui faire oublier la crise, la vraie
2/Parler d’identité nationale, plutôt que d’intégration, permet de lancer un débat soi-disant non politique : parler d’intégration, c’est pourtant, très vite, observer que l’intégration passe par du travail et des conditions de vie décentes que la droite libérale, au pouvoir en France et ailleurs, ne veut surtout pas que les gens aient : il faut bien faire pression sur les coûts et le prix de la main d’œuvre !
Contre-exemple : Zinedine Zidane n’a pas de problème d’intégration et sans doute pas d’identité !!
3/On parle de la fierté d’être français qu’on éprouve ou qu’on devrait éprouver. Comment être fier de quelque chose qu’on n’a ni choisi, ni accompli ? Qui parmi les donneurs de leçon a choisi de naitre en France ? ou sur les trottoirs de Manille ….
4/A quoi sert un débat, s’il ne débouche pas sur des actions concrètes ? Et que propose notre député UMP local ? De mettre « Liberté, égalité, fraternité » sur le fronton de sa mairie pour fixer le cap ? Que nenni, il chipote et dit préférer « Justice » à « Égalité » : un mot sans doute trop « politicien » pour lui ? Ou bien parce que derrière « justice » on peut mettre « divine », ce qui remet à plus tard, alors que « égalité » est un concept laïc et républicain ?
Le débat de Wiesviller lui-même :
1/Un intervenant a interpellé la sous-préfète pour lui demander pourquoi elle n’avait invité que les élus. En effet on aurait dit une réunion de l’amicale des maires plutôt qu’un débat public. Il est vrai qu’en allant à Wiesviller, on ne prenait pas le risque de voir débarquer des jeunes de Beausoleil ou de la route de Nancy !
La sous-préfète s’est félicitée de la bonne tenue du débat, en effet on était « entre nous »
2/Lett dit « le rusé » a comme souvent louvoyé ; « au début, je n’étais pas pour le débat, …. », mais bien sûr à la fin, le renard est devenu mouton et a suivi le troupeau UMP (comme, on s’en souvient, sur l’ouverture des magasins le dimanche)
3/Besson déclare à qui veut le croire que le débat ne verse pas dans l’anti immigré et l’anti-islamisme primaire. Eh bien il ment encore ! (comme quand il dit que personne n’est inquiété pour avoir aidé des étrangers en situation irrégulière !) :
L’article qui suit montre que ce ne sont pas 15% des articles déposés sur le site du ministère qui parlent de l’immigration et autres termes connexes, mais bien 40% !!
4/À Wiesviller aussi on n’a pas échappé à quelques dérapages (non contestés par tous ces bons démocrates respectueux de la parole de l’autre !) commis par un ancien maire:
« Avant (le regroupement familial) ils (les immigrés) étaient heureux »
« On leur a construit des logements modernes »
« Nous on avait toujours la petite maison au fond du jardin, ces gens-là, eux ils avaient le confort moderne, mais ils ne savaient peut-être pas s’en servir »
« Les parents étaient plus français que les jeunes de la deuxième ou troisième génération. Il n’y a qu’à les envoyer quelques mois dans leur pays d’origine, pour qu’ils comprennent »
« On a beaucoup d’avantages en France quand on vit clandestinement. C’est prouvé, il y a des femmes qui viennent deux/trois jours avant le terme pour accoucher en France et bénéficier de toutes les aides »
« Le patriotisme devrait être développé »
Au total, un « débat » sur commande, sans portée et sans autres objectifs que d’occuper les esprits et de faire un nuage de fumée.
Mais, deux bonnes nouvelles :
Le « débat » était suivi d’un pot de l’amitié (pas entre les peuples, seulement entre eux)
Et Sarkozy descend encore dans les sondages.
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