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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:41

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La droite s’est empressée de sauter sur l’occasion : Hollande avait tourné le dos à Sarkozy sur le seuil élyséen, lors de la passation de pouvoir ! Le geste eut été inélégant s’il avait été indubitablement avéré. Or ce n’est pas le cas : si l’on observe attentivement la scène, l’on s’aperçoit qu’il est possible que le nouveau président, qui en avait terminé de ses civilités avec l’ancien, ne se soit pas aperçu que les dames, elles, n’en avaient pas terminé. D’où le contretemps ... Ce n’est certes qu’une possibilité mais le doute doit bénéficier à l’accusé : en sarkozie, cependant, c’est une (saine) habitude qui s’est perdue. Heureusement, entre temps, nous avons appris, parallèlement ou presque, par un proche de l’ancien, que ce dernier s’était trouvé fort marri, surtout fort mal, et qu’il avait dû se faire grandement violence – ah ces contraintes républicaines !  ̶  de devoir inviter le nouveau aux cérémonies du 8 mai. Comme quoi il faut se méfier des images : elles sont quelquefois trompeuses.


De cet aveu, un tantinet inopportun il faut le reconnaître, la droite n’a pipé mot, pas plus qu’elle ne s’est exprimée sur l’absence, remarquée, d’Éric Besson à sa propre passation de pouvoir : on en avait presque de la peine pour un directeur de cabinet, qui malencontreusement passait par là, à moins qu’il ne fût désigné volontaire pour expédier l’affaire, et qui ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Ça c’est chevaleresque, c’est digne, c’est républicain ! Était-ce le dépit de l’ex-maître de céans, car il aura du mal à refaire surface : quand on a trahi une fois n’est-ce pas ? Ou la mauvaise conscience, cet œil qui le poursuivrait jusqu’en ses vacances américaines ? Ou pire encore ? L’on se perd en conjectures.


Enfin, s’est exclamé Xavier Bertrand qui calcule vite mais mal, les 34 ministres à moins 30 % du gouvernement Ayrault coûteront plus cher que les 15 du dernier gouvernement Fillon ! Ah bon, les secrétaires d’État n’étaient pas payés ? Ingratitude de ce pouvoir de droite qui a réduit ses serviteurs, dont quelques uns comptaient parmi les plus fidèles, à l’esclavage …

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:52

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Ils auraient pu l'écrire en plus petit, qu'ils l'auraient fait, sans aucun doute !

 

Mais ne boudons pas notre joie et merci à tous les Sarregueminois qui ont voté pour le changement, pour le respect des Français, pour l'avenir, pour la jeunesse !


à Sarreguemines, pour la première fois, 5 bureaux ont donné la majorité au candidat du PS:

 

#6 Ecole Maud Fontenoy avec 61.59% pour François Hollande

#4 Beausoleil Gauche avec 57.77%

#5 Ecole des Vergers avec 50.11%

#8 Maternelle Blauberg avec 59.46%

#18 Beausoleil D avec 56.17%

 

Au fil des élections, la gauche progresse à Sarreguemines.


D'autres échéances sont devant nous : en particulier les législatives et plus tard les municipales.

 

Nous promettons aux Sarregueminois de redoubler d'efforts pour les convaincre qu'ici aussi l'alternance est possible, fondée sur le respect de nos concitoyens, pour une politique plus juste, plus proches des gens.

 

 

 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 12:15

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Après ses visites à Florange, Gandrange, Metz et Thionville, François HOLLANDE sera ce vendredi 4 mai pour la troisième fois en Moselle depuis le début de l’année 2012.
 
 
Après ses visites à Florange, Gandrange, Metz et Thionville, François HOLLANDE sera ce vendredi 4 mai pour la troisième fois en Moselle depuis le début de l’année 2012.
 
 
• 14 h 30 – HOMBOURG-HAUT : François HOLLANDE vous invite à venir prendre un café avec lui à la Cité Chapelle, place des Romains. François HOLLANDE échangera directement et librement avec les habitants de la cité sur toutes les questions qui font leur quotidien. Il sera accueilli par Paola ZANETTI, vice-présidente de la Région Lorraine, conseillère municipale de Créhange et candidate à l’élection législative sur la 7e circonscription.
 
• 15 h 40 – FORBACH : François HOLLANDE traversera à pied le centre ville de Forbach depuis la Mairie jusqu’à la place du Marché où il prendra la parole aux environs de 16 h. Il sera accueilli par Laurent KALINOWSKI, maire de Forbach, conseiller général et candidat à l’élection législative sur la 6e circonscription.
 
 
Jean-Marc Todeschini, Premier secrétaire de la Fédération de la Moselle,
Jean-Pierre Liouville, Premier secrétaire fédéral délégué.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:07

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Le journal l’Humanité diffuse une affiche où le 1er mai est justement présenté comme « la fête du vrai travail ». En vérité, l’original datant de 1941 ne contient pas l’adjectif « vrai », et l’Humanité, qui semble être tombé dans le piège d’un montage circulant sur Internet, a retiré le cliché de son site.

 
La "vraie" affiche est à droite.

 

mais la déclaration de Sarkozy qui drague à l'extréme droite était plus vraie que vraie  !

 

va-t'il nous faire un procès ?


 

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:00

Un peu d'histoire pour ne pas retomber dans de sombres périodes 

 Pour celles et ceux qui se demandent d'où provient l'expression de " vrai travail" annoncé par le président sortant :

Cette affiche a été placardée un peu partout en France à l'occasion du 1er mai 1941.

 

1er mai fête du vrai travail-copie-1

 



UN GRAND REVE NEO-VICHYSTE DE SARKO ET DE SA BANDE :


SUPPRIMER LES SYNDICATS ET REVENIR AUX CORPORATIONS QUI NE CONNAITRAIENT QUE DE "VRAIS TRAVAILLEURS" SOUMIS AU DUMPING SOCIAL ET CORVEABLES A MERCI


VU LES NOMBREUSES ATTAQUES REALISEES, EN COURS, ET EN PROJET DU DROIT SOCIAL ET DU CODE DU TRAVAIL, JE NE SUIS PAS LOIN DE LA VERITE...  

A DEFAUT DE 6èME REPUBLIQUE, AVEC SARKO II ON REVIENDRAIT SOUS L'ETAT FRANCAIS DE 1940, PIRE, LES ACCORDS MATIGNON DE 1936 ABROGES, REGRESSION SOCIALE JUSQU'A L'UNIVERS DE ZOLA, INTERNET ET LES MEDIAS MODERNE DE LA PENSEE UNIQUE EN PLUS !!!
          

        CLAUDE  (VRAI TRAVAILLEUR BENEVOLE AFFECTE A LA DEFENSE JURIDIQUE DES SALARIES...)



  Le « vrai » travail ?

 

> Le “vrai” travail ? celui des 650 accidents mortels, des 4500 mutilés du travail ? Celui des droits violés et des heures supp' impayées ?
 
> Le « vrai travail » ?  Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées. 

> Le “vrai” travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents vasculaires par an dont entre 1/3 et 50 % liés au travail...
 

> Le “vrai” travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l'engin qu'il réparait, à cause de la compétition sauvage entre OTIS et KONE
 
> Le “vrai” travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs qu'il laisse en ce moment mourir sans protection par refus d'un moratoire ?

> Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?
 
> Le "vrai" travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres qui n'arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?
 
> Le "vrai" travail ? Celui du milliard d'heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n'en ont pas ?

 
> Le « vrai » travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les hommes ?
 
> Le « vrai » travail ? Celui des jeunes à 25 % au chômage et à 80 % en CDD ? 

> Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil franchouillards ? 

> Le « vrai » travail  ? Celui des seniors licenciés, 2 sur 3 a partir de 55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés dorénavant pour une retraite décente ?
 
> Le "vrai travail" ? Celui des restaurateurs dont 1 sur 4 utilisent des clandestins, non déclarés dans le fond de leur cuisine ?
 
> Le “vrai” travail ?  Celui des exploitants agricoles qui tuent des inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d'immigrés clandestins ?
 
> Le “vrai” travail ? Celui des beaufs de la CG-PME, des cadres casques oranges de chez Bouygues, des marchands de manœuvre appelés « viande » ?
 
> Le “vrai” travail ? "La vie, la santé, l'amour sont précaires pourquoi le travail ne le serait-il pas?" (Parisot/Sarkozy)
 
> Le “vrai” travail contre le droit du travail ?  Le pauvre exploité qui sue et se tait, la dinde qui vote pour Noël !
 
> Le “vrai” travail "sans statut" ? "La liberté de penser s'arrête là où commence le Code du travail" selon Mme Parisot et... M Sarkozy
 `
> Le “vrai” travail sans syndicat ? Sans syndicat pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de droit
 
> Le “vrai” travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu'on ne voit jamais manifester, qui n'est pas syndiqué, qui piétine son collègue ?
 
> Le « vrai » travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise, sans CHSCT, sans institution représentative du personnel ? 
 
> Le “vrai” travail ? à France Télécoms, des dizaines de suicides, faute inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, vole, tue
 
> Le “vrai” travail ? Parlons en ! Stress, risques psychosociaux, harcèlement, suicides, chantage à l'emploi, heures supp' impayées ?
 
> Le “vrai” travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés, bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industries
 
> Le “vrai” travail ? Qu'est ce qu'il y connaît ? Dans le bâtiment, 1,1 million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, meurent sans retraite 
 
> Le « vrai » travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture conventionnelle » de gré à gré sans motif et sans mesure sociale ?
 
> Le « vrai » travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés, à bas prix et sans protection sociale ? 
 
> Le “vrai” travail ? celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou celui qui exploite dur les autres pour vivre dans des palais dorés ?
 
> Le “vrai” travail ? celui des actionnaires, des rentiers, des riches, des banksters du Fouquet's qui gagnent 600 SMIC par an en dormant ?
 
> Le « vrai » travail, celui de Maurice Levy patron qui se ramasse 16 millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les richesses produites par les salariés.

> Le « vrai » travail ? celui de Molex, de Sea France, de Gandrange et Florange, de Continental, de Lejaby, de Pétroplus, des Fonderies du Poitou, de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?
 
> Le “vrai” travail ? Qu'est ce qu'il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N'a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.
 
Gérard Filoche (Inspecteur du travail à la retraite)

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 06:56
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 06:46

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1) Nous avons gagné le premier tour de l’élection présidentielle

 

F. Hollande est en tête et son score est le plus élevé obtenu par un candidat socialiste dans l’histoire de la Vème République – à l’exception de 1988, année de réélection pour F. Mitterrand. A l’inverse, la sanction est sans appel pour N. Sarkozy : 1 électeurs sur 5 seulement a approuvé sa politique et son bilan. Pour la première fois dans l’histoire de l’élection présidentielle, un candidat sortant n’arrive pas en tête au premier tour. Autre fait marquant : le total de la droite parlementaire est historiquement bas. F. Hollande a donc très largement rassemblé les électeurs qui attendent le changement à gauche alors que M. Sarkozy a subi un désaveu massif et clair. C’est à la fois un vote d’adhésion à François Hollande et à son projet – ce dont témoigne la faible dispersion des voix de gauche – et un vote sanction pour le candidat sortant.

 

2) La participation est forte

 

Avec la crise qui n’est pas finie et qui crée de la souffrance sociale, la résignation aurait pu l’emporter. Quant à la campagne outrancière et mensongère de la droite, elle aurait pu susciter une répulsion civique. Au contraire, les Français ont exercé leur souveraineté en se déplaçant massivement pour s’exprimer. C’est une bonne nouvelle pour la démocratie : elle est plus forte que la crise et la finance. C’est aussi un levier pour la gauche, qui pourra compter sur une vraie mobilisation populaire pour soutenir son combat contre les privilèges et la mondialisation sans règles, pour la renégociation du traité d’austérité européen ou encore la réforme juste de la fiscalité pour les classes moyennes.

 

3) Le score du Front national résulte, pour l’essentiel, de la dégradation de la situation économique et sociale après dix ans de politique UMP-Sarkozy

 

C’est un vote de souffrance et de rejet face à un chômage à 10%, à la baisse du pouvoir d’achat, au recul des services publics et face au sentiment de mépris et d’abandon vécu durement par de nombreux Français. Quand M. Sarkozy a été élu en en 2007, le FN recueillait 10 % des suffrages ; en 2012, il frôle les 20%. Candidat de tous les déficits et de toutes les divisions, le candidat sortant restera comme le Président du doublement du Front national.

 

 

4)

Au soir du premier tour, la gauche est forte et rassemblée

 

Elle est forte par son score (44%) et par son unité. Dès le 22 avril au soir, la gauche dans sa diversité s’est retrouvée, sans négociation, sans tractations et sans conditions.

Il faut en remercier les autres candidats de la gauche et saluer Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche ainsi que les écologistes qui ont su trouver les mots justes pour appeler immédiatement à se rassembler derrière le candidat du changement. F. Hollande porte désormais les espoirs de toute la gauche.

 

5) Face à une gauche digne et tournée vers les Français, la droite est dans l’affolement et dans la brutalité

 

L’affolement, c’est la demande de trois débats. Pourquoi par quatre, cinq, dix ? Alors que le candidat sortant a raté l’écrit du premier tour, il veut trois oraux de rattrapage ! Mais les Français n’ont pas besoin de plusieurs débats pour se faire leur opinion : ils ont besoin d’un débat franc et honnête, à l’inverse de cette campagne de contre-vérités et de diversion menée par la droite depuis des semaines. Comme M. Sarkozy ne veut surtout pas que l’on parle de son bilan ni de ses propositions, il provoque un débat… sur le débat. En 2012 comme les autres années de scrutin présidentiel, il y aura un débat entre les deux finalistes, entre le bilan Sarkozy et le projet Hollande.

 

La brutalité, c’est l’agression permanente de la part de la droite : M. Wauquiez qui se permet d’insulter François Hollande (« tartuffe »), M. Copé qui prétend que François Hollande se « cache ».

 

L’agressivité, ce sont les arguments outranciers qui sont développés et amplifiés dans l’entre les deux tours.

 

-Le candidat sortant affirme : « Vous allez défaire la France : droit de vote des étrangers, régularisation des sans papiers, nucléaire ». Mais la dilution et l’affaiblissement de la France, c’est la responsabilité de M. Sarkozy et de l’UMP.

Ce sont eux qui sont responsables du déficit commercial record de 75 Mds€. Ce sont eux qui sont responsables de notre perte d’influence en Europe face à l’Allemagne : 10 % de chômage ici contre 7% outre-Rhin. Ce sont eux qui sont responsables de la dégradation de notre système éducatif (12 places perdues dans les classements internationaux depuis 2003) et de la dégradation de notre système de santé (8,7 Mds€ d’aggravation du déficit de la sécurité sociale en 5 ans).

 

-Le candidat sortant affirme : « Vous allez transformer la France en nouvelle Grèce : aggravation des déficits, embauche de fonctionnaires, emplois-jeunes, perte de compétitivité, assistanat ». Mais la dégradation de la situation économique et sociale, ce n’est pas la gauche qui en est responsable, c’est la droite qui gère la France depuis 2002 et M. Sarkozy depuis cinq ans. 612 Mds€ de dette en plus, c’est eux. 1 million de chômeurs en plus en cinq ans, c’est eux. 350 000 emplois industriels perdus en cinq ans, c’est eux. 330 000 pauvres en plus en cinq ans, c’est eux.

 

-Le candidat sortant affirme : « Nous avons protégé la France et grâce à nous, le pays s’en sort mieux que les autres ». C’est le mensonge favori de la droite, mais il ne tient pas quand on compare ce qui est comparable. La croissance cumulée en France entre 2008 et 2011 a été de 0,2% contre 2,6% en Allemagne, 1,7% aux Pays-Bas et 2,7% en Belgique. Entre 2007 et 2011, le taux de chômage a augmenté de 1,8 points en France, contre 1,2 aux Pays-Bas et alors qu’il a baissé de 2,4 points en

Allemagne. En 2011, le déficit public de la France était de 5,7% du PIB, contre 4% pour la zone euro, 1,2% en Allemagne, 3,6% en Italie et 4,3 aux Pays-Bas.

 

-Le candidat sortant affirme : « Dans la crise, il faut de l’expérience ». Mais la seule expérience de M. Sarkozy, c’est celle de l’échec. L’échec est économique et social (cf. ci-dessus). Il est aussi civique et moral. Avec les cadeaux fiscaux aux plus riches – hauts revenus ou très grosses entreprises –, M. Sarkozy a rendu la société française

plus inégalitaire que jamais. En remettant en cause l’indépendance des médias et de la justice, il a abîmé la démocratie. Et dès le soir de son élection, confondant le Fouquet’s et l’Elysée, le yacht de Bolloré et le bateau France, il a donné le spectacle de la proximité avec le monde de la finance et de l’argent, minant la confiance des Français dans leurs institutions.

 

6) Alors que la droite est obligée d’insulter et de mentir, F. Hollande s’adresse à tous les Français et développer ses propositions pour répondre à leurs souffrances et leur donner une espérance

 

Le projet de François Hollande, c’est :

-le redressement économique, industriel et agricole et le soutien au produire français avec une vraie stratégie industrielle (banque publique d’investissement, livret d’épargne industrie, investissement dans la recherche, formation des salariés) ;

-la réorientation européenne, avec d’abord la renégociation du traité Merkel-Sarkozy sur l’austérité, pour remettre l’Europe au service de la croissance et de l’emploi, mais aussi l’exigence de réciprocité commerciale dans les échanges pour combattre le dumping fiscal, social et environnemental ;

-l’équilibre des finances publiques pour retrouver de la souveraineté face aux marchés, avec l’engagement de revenir à l’équilibre des comptes à la fin du mandat en 2017 et de respecter les 3% de nos engagements européens dès 2013 ;

-la justice dans tous les choix, et d’abord la justice fiscale avec une tranche d’impôt sur le revenu à 75% pour ceux qui gagnent plus de 1 million d’euros, mais aussi la justice sociale (retraite à 60 ans pour ceux qui ont leurs annuités, égalité salariale femmes-hommes, revalorisation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire) et territoriale (décentralisation, défense des services publics de proximité – école, santé, justice, sécurité) ;

-la moralisation de la vie publique et l’Etat impartial, avec le non-cumul des mandats, la lutte contre les conflits d’intérêt et la corruption, l’indépendance de la justice, la fin des nominations par le « fait du Prince » (audiovisuel public).

 

7) Le choix le 6 mai : continuité ou changement

Si on veut le changement, on vote pour le candidat du changement : F. Hollande. On ne change pas avec Sarkozy.

 

Cinq ans de Sarkozy en plus, ce serait cinq ans en pire : la hausse de la TVA, la remise en cause du contrat de travail et des conventions collectives, le recours aux assurances privées pour la santé et la dépendance, l’austérité pour tous et l’aggravation des injustices fiscales, une Europe condamnée à la récession.

 

Le 22 avril, M. Sarkozy était le candidat sortant. Le 6 mai, il sera le candidat sorti.

Il n’y a pas de fatalité à la crise, à la toute-puissance de la finance, aux délocalisations, à la dégradation des conditions de vie et de travail : il est possible que ça change enfin!

 

C’est l’enjeu du 6 mai et c’est le sens du vote F. Hollande.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 18:46

capitaine-courageux-lett-sarkozy.jpg

 

Les zélotes du sarkozysme nous ont seriné jusqu’à plus soif depuis le début de la campagne que, devant les périls qui nous guettent – et il y en a énormément, surtout qu’ils en ajoutent  ̶  il fallait que demeure à la barre un capitaine de caractère, consistant, fort et courageux.

 

Si j’interprète bien ce qu’ils entendent par là, ce n’est pas si difficile, il s’agirait d’un homme qui aurait suffisamment d’audace raisonnée pour assumer des choix délicats face à une crise qui est encore loin d’être réglée – et qui nous réserve sans doute encore quelques mauvaises surprises.

 

Or à quoi venons-nous d’assister ?

 


Nicolas Sarkozy a traité François Hollande de nul : « je vais gagner » a-t-il dit à un journaliste du Monde, « parce qu’il est nul ». C’était tellement audacieux, mais apparemment irraisonné, que ce fut vite démenti. En clair, le président-sortant-candidat (PSC) n’a pas le courage de ses propos … ou de ses insultes. J’en connais – y compris en politique d’ailleurs  ̶  qui sont capables d’assumer même leurs bêtises, lui pas.

 


Puis il a déclaré que Marine Le Pen, et donc son mouvement, était « compatible avec la République ». Le propos a été reproduit par tous les médias, c’est dire, mais, curieusement, il n’a valu qu’au seul Libération une volée de bois vert de la part des zélotes avant que l’auteur lui-même ne démente  ̶  courageuse assomption  ̶  en oubliant que tout était enregistré. Que faites-vous dans cette galère, Mme Kosciusko-Morizet, vous qui dans votre livre, Le Front antinational, parvenez à une analyse exactement inverse de celle de votre patron ?

 


Enfin, il semble que le PSC avait l’ambition d’organiser le 1er mai une « fête du vrai travail » … Je dis « il semble qu’il avait » car il a nié, courageusement une fois de plus, avoir utilisé ces termes bien que tout fût évidemment enregistré. C’est sans doute cela qu’il appelle être à la barre de façon responsable.

  


Voilà donc l’extraordinaire courage de cet homme !

 

Dans un de ses discours de campagne, propos non démenti celui-là, éructant tout son mépris il a dit de la gauche en général et de François Hollande en particulier : « et ça veut gouverner la France ! » Retournons-lui le compliment : « et ça gouverne la France depuis 5 ans ! ».

 

Durant cette période le PSC, et son mouvement avec lui, « est descendu de la perspective de l’aigle à celle de la grenouille » (Oswald Spengler, Le déclin de l’occident)  ̶  encore que je ne fus pas de ceux, et je m’en flatte, qui pensèrent que nous avions devant nous un avenir aquilidé.

 

Addendum : puisqu’une campagne peut en cacher une autre, dans la rubrique « courage fuyons », les lecteurs du Républicain Lorrain n’auront pas été sans noter que Céleste Lett était en train de retrouver son « âme de centriste », lui qui s’est si joyeusement fait hara-kiri pendant 5 ans en votant sans sourciller toutes les lois sarkozyennes, y compris  ̶  jusqu’où la discipline ne va-t-elle pas se nicher  ̶  celles qui étaient à des années-lumière de ses convictions centristes politiques, donc morales ! En d’autres termes, où était son âme pendant ces années fatidiques ?

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 11:48

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 14:58

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http://www.roosevelt2012.fr/

Nous avons décidé d'agir

« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.

En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire.

 

Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d’agir.

 

1 Redonner de l'oxygène à nos États en PDF

> diminuer très fortement les taux d'intérêt sur la vieille dette

Est-il normal que les Etats payent 600 fois plus cher que les Banques privées ? On a appris récemment que la Réserve fédérale américaine a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme gigantesque de 1.200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.

Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples subissent de plein fouet des plans d’austérité car les marchés financiers ne prêtent de l’argent à certains États qu’à des taux de 6, 7 ou 11 %. Asphyxiés par de tels taux d’intérêt, les gouvernements sont poussés à bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et à couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession d’une extrême gravité.

Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent d’habitude à 1 % auprès des Banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 % mais que, en cas de crise, les Etats soient obligés, au contraire, de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ?

plus de détails


2 Dégager de nouvelles marges de manœuvre financières en PDF

> créer un impôt européen sur les bénéfices des entreprises

Le taux d’impôt sur les bénéfices des entreprises n’est que de 25 % en moyenne en Europe contre 40 % aux Etats-Unis. C’est le monde à l’envers ! On croyait que les Etats-Unis étaient les plus libéraux mais ils taxent plus que nous les bénéfices des entreprises.

Taux moyen d’impôt sur les bénéfices des entreprises

U.S.A.

40 %

Europe

25 %

Pourquoi l’Europe a-t-elle un taux aussi faible ? Depuis l’adhésion de l’Irlande et de la Grande-Bretagne, en 1973, tous les états européens sont poussés au moins-disant fiscal par les états qui baissent leur impôt sur les bénéfices pour attirer les entreprises. L'Irlande a baissé son taux à 12 % et tous les états membres ont du baisser leur impôt sur les bénéfices… Au niveau européen, le taux moyen d'impôt sur les bénéfices a baissé d'un tiers en vingt ans. Ce moins-disant fiscal est l'une des causes importantes de l’endettement public.

plus de détails


3 Mettre fin au sabordage fiscal national en PDF

Pour sortir de notre dépendance aux marchés et rééquilibrer nos comptes publics, on peut trouver aussi d’importantes marges de manœuvre au niveau national en annulant une bonne partie des baisses d’impôts octroyées aux grandes entreprises et aux citoyens les plus riches depuis 10 ans.

Le rapport du député UMP Gilles Carrez publié le 5 juillet 2010 montre que si on annulait l’ensemble des baisses d’impôts votées depuis 2000, l’Etat aurait chaque année 100 milliards de plus dans ses caisses. Si nous revenions simplement à la fiscalité qui existait en 2000 (nul ne la jugeait confiscatoire ou sovietiforme), notre déficit se transformerait en excédent !

L'Etat a perdu 100 milliards de recettes fiscales
Les Echos du 5 Juillet 2010

 

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4 Boycotter les paradis fiscaux en PDF

> utiliser le levier de la commande publique

Un rapport du Parlement européen estime que la fuite vers les paradis fiscaux provoque chaque année un manque à gagner fiscal de l’ordre de 1 à 1,5% du PIB pour chaque État membre. En France, c’est chaque année une perte de 20 à 30 milliards d’euros. Au-delà des beaux discours, aucune action sérieuse n’est engagée aujourd’hui pour les lutter contre les paradis fiscaux.

plus de détails


5 Limiter au maximum les licenciements en PDF

L’Allemagne a connu en 2009 une crise économique deux fois plus grave que notre pays. Pourtant, malgré un choc économique 2 fois plus fort, le chômage a augmenté 6 fois moins en Allemagne qu’en France.

 

Récession 2009

Evolution du chômage

Allemagne

- 4,6 %

+ 220.000

France

- 2,3 %

+ 1.200.000

Comment expliquer ce « miracle » ? Les syndicats allemands sont allés voir Angela Merkel pour exiger que le licenciement devienne un dernier recours et que la règle générale soit de garder le maximum de salarié(e)s, le maximum de compétences, dans l’entreprise en développant le Kurzarbeit.

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6 Sécuriser les précaires en PDF

Dans chacun de nos pays, chaque mois, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes arrivent en fin de droit et basculent dans une très grande précarité. Vu la gravité de la crise et le peu d’espoir d’un retour rapide au plein-emploi, il est urgent de prolonger l’indemnisation des chômeurs et d’améliorer leur accompagnement et leur accès à la formation.

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7 Interdire aux banques de spéculer avec notre argent en PDF

> séparer les banques de dépôt et les banques d'affaires

Pour protéger l’épargne des citoyens et ne pas faire courir de risques aux finances publiques ni au financement de l’économie réelle, le principe d’une séparation étanche entre Banques de dépôt et Banques d’affaires vient d’être acté en Grande-Bretagne mais les lobbies ont obtenu que son application soit repoussée à… 2019 ! C’est évidemment beaucoup trop tard. Vu le risque qu’une crise majeure éclate bientôt sur les marchés financiers, il faut mettre en œuvre cette réforme sans tarder pour protéger l’économie réelle.

Pour interdire aux banques de spéculer avec l’argent de M. et Mme Tout-le-monde, il faut séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires. C’est une des premières réformes qu’a fait adopter Roosevelt en 1933 en faisant voter le Glass Steagal Act. 

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8 Créer une vraie Taxe sur les Transactions Financières en PDF

Si une telle taxe avait été créée en 2008, même à un taux très faible, elle aurait déjà rapporté entre 250 et 600 milliards. La crise grecque aurait pu être réglée très vite, sans demander d’efforts aux peuples d’Europe. Qu’attendons-nous pour créer enfin cette taxe et rassurer le peuple allemand comme les autres peuples d’Europe en leur disant que c’est la dernière fois qu’on leur a demandé un effort injuste ?

Dorénavant, ce sont les marchés financiers qui seront mis à contribution pour abonder le Fonds européen de Stabilité.

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9 Lutter contre les délocalisations en PDF

> imposer le respect des normes sociales et environnementales dans le commerce mondial en convoquant un nouveau Sommet de Philadelphie

En 1944, avant de convoquer le sommet de Bretton-Woods qui va reconstruire le système financier international, Roosevelt organisait le sommet de Philadelphie, qui adoptait comme priorité absolue le respect d’un certain nombre de règles sociales : "le travail n’est pas une marchandise. (…) Il n’y aura pas de paix durable sans justice sociale" affirmaient Roosevelt et les autres chefs d’état avant de définir des règles sur les salaires, le temps de travail et le partage entre salaires et dividendes…

Des règles très concrètes à respecter dans chaque pays comme dans le commerce mondial. Avant que les néolibéraux ne les démantèlent, ces règles ont permis 30 ans de prospérité sans dette.

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10 Investir dans une vraie politique du logement en PDF

> pour créer massivement des emplois et faire baisser les loyers

Peut-on supprimer 40.000 emplois dans le secteur du bâtiment quand il manque 800.000 logements en France et que le niveau des loyers est tel que 1.800.000 ménages ont de grandes difficultés pour payer leurs loyers ?

Quel non-sens ! On supprime des milliers d’emplois dans le bâtiment alors qu’on manque de 800.000 logements. La part des dépenses engagées par la collectivité publique en faveur du logement est à son niveau le plus bas depuis 30 ans. Un recul qui vient essentiellement de la diminution de la contribution de l'Etat.

"Vu notre démographie, pour sortir de la crise, il faut construire 500.000 nouveaux logements par an, pendant 5 ans au moins, dont 150.000 logements vraiment sociaux, explique le Délégué général de la fondation Abbé Pierre, Patrick Doutreligne. Aujourd’hui, on n’en construit pas plus de 400.000 par an alors que, dans les années 70, on était effectivement capables d’en construire 550.000 par an. Il faut évidemment éviter de recommencer certaines erreurs commises dans les années 70, mais on voit bien que c’est une question de volonté politique."

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11 Déclarer la guerre au dérèglement climatique en PDF

Toutes les études récentes montrent que le dérèglement climatique est plus rapide et a des conséquences plus graves que ce qu’on annonçait il y a 5 ou 10 ans. L’ensemble des pays occidentaux continue à produire chaque année plus de gaz à effets de serre. La Chine inaugure chaque semaine une ou deux centrales au charbon. En Sibérie, le dégel du permafrost libère dans l’atmosphère d’importantes quantités de méthane... Bilan ? La production de CO2 et de méthane augmente chaque année et l’océan en stocke moins que prévu… Si rien ne change, nous risquons bientôt de franchir un seuil après lequel il sera très difficile ou impossible de faire marche arrière.

Si nous voulons "gagner la course de vitesse" et sauver notre planète, il ne suffit pas de parler de "développement durable" ou de mettre en œuvre très lentement des Conventions internationales très peu ambitieuses. Si nous voulons gagner la course de vitesse, si nous ne voulons pas laisser à nos enfants une planète invivable, il faut AGIR. Il faut qu’un pays ou un groupe de pays passe à l’action et apporte très vite la preuve "grandeur nature" qu’on peut effectivement diviser par 4 la production de gaz à effet de serre sans pour autant renoncer à une vie agréable.

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12 Développer l’économie sociale et solidaire en PDF

Développer l’Économie sociale et solidaire (ESS) est un élément clé du changement de société que nous appelons de nos vœux. L’ESS ouvre en effet la voie d’un modèle économique et social au service des citoyens, au plus près des territoires. Elle cherche à produire et à répartir plus équitablement les richesses, à animer un projet économique de manière plus respectueuse des personnes, de l’environnement et des territoires. C’est une économie qui rassemble, qui a déjà fait les preuves de son efficacité et qui peut se développer dans tous les domaines.

L’Économie Sociale et Solidaire représente déjà aujourd’hui plus de 10 % des salariés et 14% de l’emploi privé, soit 2,3 millions de personnes qui travaillent dans plus de 210.000 établissements. Par ailleurs, 19 millions de Français adhèrent à une mutuelle de santé ; plus de 20 millions sont sociétaires d’une banque coopérative ; 20,7 millions sont sociétaires d’une mutuelle d’assurance ; on dénombre entre 11 et 14 millions de bénévoles et plus d’un Français sur 4 adhèrent à une association.

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13 Négocier un autre partage du temps de travail en PDF

> et un autre partage des revenus

« La question du temps de travail mérite mieux que le débat caricatural que nous avons eu il y a quelques années, affirmait le 23 octobre 2010 le Président de la Commission Emploi du MEDEF. Aujourd’hui, il est très difficile de trouver un emploi stable avant 28 ou 30 ans. Puis, entre 30 et 40 ans, on demande aux gens de travailler plein-pot et de tout réussir en même temps : leur vie privée et leur vie professionnelle. Puis vers 55 ans, on les jette comme de vieux mouchoirs tout en leur demandant de cotiser plus longtemps. Objectivement, cela n’a pas de sens, continuait Benoît Roger-Vasselin devant une assistance étonnée. Il faut rouvrir le débat sur une autre répartition du temps de travail tout au long de la vie.»

Le partage du travail actuel est un non-sens :

  • d’un côté tous ceux et celles qui font 0 heures par semaine car ils sont au chômage.
  • de l’autre, tous ceux qui travaillent plein pot (et parfois trop) : la durée réelle d’un plein temps est supérieure à 38 heures d’après l’INSEE
  • au milieu, toutes celles et ceux qui galèrent avec des petits boulots à temps partiel, sur la semaine ou sur l’année.

Cette forme de partage du travail est un non-sens car elle provoque une énorme souffrance aussi bien du côté de ceux qui travaillent 0 heure par semaine que du côté de ceux qui travaillent plein-pot mais acceptent de plus en plus des emplois stressants ou médiocrement payés car ils ont peur d’être dans le prochain plan social (« si tu n’es pas content, va voir ailleurs »). Ce partage du travail profite essentiellement aux actionnaires dont les revenus n’ont jamais été aussi élevés.

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14 Faire éclore la démocratie en Europe en PDF
> changer radicalement les institutions

«L’élargissement rend indispensable une réforme fondamentale des institutions, affirmait Joschka FISCHER, le Ministre allemand des affaires étrangères, en mai 2000. Dans le système actuel, il n’y a que des CHEFS d’Etat et des CHEFS de gouvernement autour de la table de décision. Sur une question importante, mettre un CHEF en minorité est quasi-impossible car c’est prendre le risque d’humilier tout son pays… Il faut donc que les 27 soient d’accord, à l’unanimité, pour que l’on change le contenu d’une politique.

 

Avec un tel système, aucune alternance n’est possible. La paralysie est assurée. Et quand les politiques sont paralysés, ce sont les technocrates ou le marché qui font la loi.

Alors que si l’on adoptait un système parlementaire, comme le proposaient les Allemands en 2000...

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15 Négocier un vrai Traité de l’Europe sociale en PDF

« Votez Oui à Maastricht et on se remettra au travail tout de suite sur l’Europe sociale » affirmait Jacques Delors quelques jours avant le référendum sur Maastricht en 1992. Il reconnaissait que le Traité était très insuffisant en matière sociale mais demandait aux citoyens de ne pas casser la dynamique européenne. Le Oui était passé de justesse.

Vingt ans plus tard, alors que la crise sociale s’aggrave dans tous nos pays, les Traités européens sont de nouveau en discussion. Les peuples ne peuvent plus se contenter de promesses. Il faut passer aux actes.

Réguler nos échanges avec la Chine est une question fondamentale, mais comment éviter que notre production industrielle soit délocalisée au sein même de l’Europe ?

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le collectif

 

  • Stéphane HESSEL
    écrivain
  • Cynthia FLEURY
    philosophe
  • Curtis ROOSEVELT
    petit-fils de Franklin D. Roosevelt
  • Patrick DOUTRELIGNE
    délégué général de la Fondation Abbé Pierre
  • Bruno GACCIO
    scénariste et producteur
  • Élisabeth BOYER
    ex SG du Parti Radical de Gauche
  • Djamel BENSALAH
    réalisateur et scénariste
  • Jean-Marc ROIRANT
    SG de la Ligue de l'Enseignement
  • Éric PIOLLE
    co-Prés. du groupe EELV CR Rhône Alpes
  • Gérard PELLETIER
    ex Prés. de l’Assoc. Nale des maires ruraux
  • Sophie BERLIN
    éditrice
  • Génération Précaire
    collectif
  • Olivier BERRUYER
    actuaire
  • Caroline FOUREST
    essayiste
  • Alain GRANDJEAN
    économiste
  • Jean-Paul CHIDIAC
    membre du Conseil national du PS
  • Philippe LAMBERTS
    porte-parole du Parti Vert européen
  • Susan GEORGE
    écrivaine
  • Edgar MORIN
    philosophe
  • Roland GORI
    psychanalyste, init. de l'Appel des Appels
  • Patrick VIVERET
    philosophe
  • Jean-Pierre RAFFIN
    ex Prés. de France Nature Environnement
  • Michel ROCARD
    ancien Premier ministre français
  • Emmanuel POILANE
    directeur Fondation Danielle Mitterrand
  • Jean GADREY
    économiste
  • Colette GROS
    membre du Conseil national du PS
  • Gaël GIRAUD
    École d'Économie de Paris
  • Gilbert MITTERRAND
    Prés. Fondation Danielle Mitterrand
  • Eric FAVEY
    SG adj de la Ligue de l'Enseignement
  • Geneviève GAILLARD
    députée des Deux-Sèvres
  • Jérôme LAMBERT
    député des Charentes
  • Jean-Paul DELEAGE
    directeur de la revue Ecologie & Politique
  • Claire DEBEAUCHE
    VP de l'asso. Femmes et Elues de la Manche
  • Jean-Maurice DEHOUSSE
    ex Ministre-président de la région wallonne
  • Pierre LARROUTUROU
    économiste
  • Dominique MEDA
    philosophe et sociologue
  • Claude ALPHANDERY
    économiste
  • Patrick PELLOUX
    médecin urgentiste
  • Joël DECAILLON
    ancien SGA de la Conf. europ. des syndicats
  • Frédérique RIGAL
    ancienne Présidente de La Vie Nouvelle
  • Lilian THURAM
    ancien footballeur international
  • Christian FEVRET
    fondateur des Inrockuptibles
  • Patrick VIVERGE
    Conseiller général du Jura - Front de Gauche
  • Cyril DION
    directeur de Colibris
  • Serge KAGANSKI
    Les Inrockuptibles
  • Geneviève ANCEL
    Dialogues en Humanité
  • Thierry MARCHAL-BECK
    président du MJS
  • Fiammetta VENNER
    essayiste
  • Robert CASTEL
    sociologue
  • Global & Local
    association de sensibilisation des élus au DD
  • René PASSET
    économiste

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