Nous recevons des présentations powerpoint sur la hause des prix depuis le passage à l'euro et accusant notre monnaie commune de tous les maux.
Nous n'accuserons pas ici tous ceux qui les transmettent d'avoir des mauvaises pensées, mais il faut bien se demander à qui cela profite de propager des fausses nouvelles ! Le front national étant le seul à se déclarer contre l'Euro et pour le retour au franc, cette question semble avoir une réponse claire!
nous citons ci-dessous in-extenso l'article paru dans LSA et qui donne une information plus argumentée :
les prix augmentent moins que nous le croyons, et l'Euro, loin d'être une catastrophe, nous a sans doute protégé d'une inflation plus importante encore !
http://www.lsa-conso.fr/le-prix-ont-ils-explose-depuis-le-passage-a-l-euro,119695
"En janvier 2011, les prix en produits de grande consommation avaient chuté sur un an de 0,9%. Les chiffres de février 2011 étaient attendus avec impatience. Résultat: une baisse de 1% selon l’indicateur LSA/Nielsen. Et pourtant, dans les box d’achats ou dans les médias, tout le monde ne parle que du retour de l’inflation. Mais les prix ont-ils réellement explosé depuis 2002 et le passage à l’euro?
Les Français qui n’achètent que des MDD (marques de distribution- ndlr)ont vu leur addition régresser de -0,2% (+5% pour les marques majeures et +2,1% pour les premiers prix) et ceux qui ne fréquentent que le hard discount se sont contentés d’une inflation de +2,5% (+6,2% pour les hypers et +8,2% pour les supers). Les familles les plus inflationnistes sont le maquillage (+28,3%), les légumes secs et déshydratés (+25,2%), l’huile moteur (+23,6%), le vin (+21,7%). Les familles les plus déflationnistes sont les supports informatiques (-26,6%), les ampoules électriques (-12,7%), la charcuterie LS (-10,6%), l’hygiène féminine (-8,3%) et les surgelés sucrés (-7,2%).
Bien sûr, il ne s’agit là que d’une comparaison de prix de produits comparables et tous les experts savent qu’en 9 ans, les consommateurs se sont laissé séduire par de multiples nouvelles références. Autrement dit, ils ont succombé à la montée en gamme (ce que l’on appelle l’inflation masquée). Bien évidemment, ces chiffres ne tiennent pas compte des dépenses de fruits et légumes, de viande (découpe) ou de poisson (frais). Comme ils ne se concentrent que sur les grandes et moyennes surfaces alimentaires (GSA) et ne comptabilisent pas les marchés, les enseignes spécialisées ou la proximité ou le café dans le bar-tabac. Enfin, cette étude n'intégère pas la notion de dépenses contraintes, par exemple avec les récentes augmentations des loyers ou du gaz. Pourtant, elle ne manque pas d’intérêt en plein débat sur le retour de l’inflation et en fin des négociations commerciales. La fin des a priori ? Chiche!