Manifestation du 9 février pour la défense du tribunal des prudhommes et du tribunal de grande instance.

De nombreux membres de la liste « La gauche pour Sarreguemines » étaient présents samedi matin au coté des travailleurs pour demander le maintien du conseil des prud’hommes à Sarreguemines.

La justice est l’un des 3 fondements de la démocratie, une justice proche des gens, c’est plus de démocratie (et moins de frais pour les citoyens qui la saisissent ! )

Il faut un certain cynisme au député-maire Lett pour voter et défendre à Paris la loi sur la carte judiciaire et se plaindre à Sarreguemines des décisions du gouvernement ! Il déclare (RL 10/02/08) : « je n’accepterai pas que mon honnêteté soit mise en cause », qu’il nous soit alors permis de douter de sa capacité à assumer ses deux mandats de député et de maire, sans devenir schizophrène.

Les 9 et 16 mars 2008, votez utile :
 votez pour un maire et une équipe disponibles
et déterminés 
pour défendre Sarreguemines !

Eric kamblock

Comments

[julien]

inusuelle: adjectif féminin, encore inconnu du Robert et du petit (ou grand)  Larousse, mais apparenté au très courant: inusitée... Apparenté, mais pas encore né, dommage! Madame la Directrice devrait vérifier ses sources. En langage métaphorique, ça s'appellerait l'arroseur arrosé, et même deux fois. Y a du laisser-aller au royaume de la droitre bon teint.

[Jean Mayer]

@ JulienJe publie votre commentaire afin de clore cette petite digression orthographique et/ou grammaticale. Vous ne l'avez pas initialisée mais il vous revient de la clore.  @ tous les visiteurs du site:Nous ne voudrions pas que ce site  connaisse une dérive comme celles que subissent d'autres lieux d'échanges d'idées -parfois du fait des intervenants /parfois du fait de leurs responsables- C'est la raison pour laquelle nous modérons les commentaires. Nous acceptons les commentaires anonymes sans adresse mail mais en contre-partie nous ne validerons plus de commentaires qui se résument à des "réponses personnelles" à un autre intervenant... Et même si les leçons de Français sont fort enrichissantes par ailleurs, admettons qu'elles ne font pas avancer le débat...Si les seuls "Premier de la classe" osent s'exprimer de peur de se faire humilier par d'autres intervenants, nous passerions à côté d'une grande richesse. On peut voir sur de nombreux blogs que les "correcteurs" n'ont souvent pas d'autre fonctionnalité et ne font pas avancer le débat.Alors exprimez-vous, échangez des idées, faites des propositions, posez des questions, critiquez mais évitez de vous limiter à la forme. Jugez du fond.

[Florence Soriano-Gafiuk]

A mon tour de prendre acte de cette aimable remarque corrective, que je prends avec le sourire tant elle est formulée avec une grâce inusuelle sur la blogosphère ! ... Florence Soriano-Gafiuk

[Florence Soriano-Gafiuk]

Avant d'utiliser, dans un contexte surprenant, le qualificatif de "schyzophrène", les auteurs de ce billet seraient fort inspirés  de commencer par en vérifier l'orthographe (schizophrène), initiative qui constitue un préalable incontournable avant la recherche du sens de ce mot qui, lui aussi, échappe manifestement à ces forts négligents rédacteurs de la Gauche Pour Sarreguemines...Florence Soriano-Gafiuk

[Eric Kamblock]

C'est bon de se savoir attentivement lu ! Nous avons fait la correction. Merci.Au fait , "forts" est ici un adverbe, invariable par définition, et doit donc s'écrire "fort". :-)

[René Basset]

... d'autant, Seb, que vous auriez dû être plus attentif : je n'ai pas rédigé le compte rendu de la manifestation du 9 février. Vous commettez ce que l'on appelle une erreur intellectuelle. Autrement dit, une prémisse ou un a priori obèrent votre jugement critique et vous engagent sur une fausse piste. Nous ne sommes pas opposés à la critique, bien au contraire, mais encore faut-il qu'elle soit qu'elle soit fondée sur un argument authentique, lequel sera discuté, et non sur une contre vérité. D'ailleurs, en ce qui nous concerne, vous n'aurez pas été sans le remarquer, nous utilisons cette latitude à la fois démocratique et salutaire. Certes, le Maire semble ne pas apprécier car, sans doute, il n'y est pas habitué. Il n'en reste pas moins que c'est le jeu normal d'une campagne électorale d'une part ; qu'il se trouve, d'autre part, qu'il a face à lui une véritable opposition de gauche, et une gauche qui se revendique comme telle. Cela vous chagrine peut-être aussi mais il faut accepter les règles démocratiques. Nous critiquons l'équipe sortante au nom d'une certaine idée que nous avons 1 - DE NOTRE VILLE, de son avenir et de ce qui lui manque, c'est-à-dire de ce que nos élus n'ont ni fait ni préparé ;2 - DE LA COHERENCE POLITIQUE, c'est-à-dire d'une certaine idée de faire de la politique, tant il est vrai que l'amoralisme ambiant est aux antipodes de ce qui nous a fait nous engager.

[seb]

J'adore !René basset répond à ses propres articles ....Comme cela, pas de polémique...

[Jean Mayer]

Ceux qui n'ont rien à dire peuvent aller le dire ailleurs !

[René Basset]

La menace est à peine voilée !!! Mais on ne sait pas trop à qui elle s'adresse ... Si c'est au couple infernal (à nos yeux bien sûr) Sarkozy-Dati, cela ne nous concerne évidemment pas. Si d'aventure ce devait être à nous,1 - cela signifie que l'exécutif local perd son sang froid. Nous n'imaginions pas un instant avoir déjà acquis, en si peu de temps, un tel pouvoir déstabilisateur! Bah, nos élus se consoleront en méditant cette phrase de Karl Jaspers, qui n'est pas tirée d'un dictionnaire de citations mais de "La culpabilité allemande" (p. 29 des Editions de Minuit) : "lorsqu'il s'agit d'atteindre la vérité, l'adversaire est plus précieux que quiconque fait chorus" ;2 - cela mérite une petite explication de texte : il ne s'agit pas d'honnêteté mais de responsabilité. De par la nature même de la loi, il y a un lien direct et nécessaire entre ce que vote un député à Paris et l'effet que ce texte aura dans sa municipalité provinciale. Là, pour paraphraser Elie Wiesel (Mémoires, tome 1, "Tous les fleuves vont à la mer"), un député, "dans sa position est reponsable non seulement de" ses actes, "mais aussi de la manière dont" ils sont interprètés. De même, Jaspers toujours (p. 53), y a-t-il "des responsabilitésqui tiennent au seul fait d'appartenir à des partis". Alors pourra-t-on ici, seulement ici, éventuellement, parler d'honnêteté, mais intellectuelle, uniquement. Ce qui, en politique, ne semble pas mener très loin.