Fédération de la Moselle du Parti Socialiste
Communiqué
Maizières-lès-Metz, le 2 mars 2010
Les socialistes lorrains et mosellans ont partagé l’étonnement de Jean-Pierre MASSERET de voir un premier ministre en exercice, fût-il d’un pays voisin et ami, prendre partie dans une campagne électorale purement hexagonale et aux
enjeux régionaux et locaux.
Mais voir un homme politique libéral venir soutenir la politique ultra-libérale de l’UMP et de ses candidats ne les surprend pas. En revanche voir
Jean-Claude JÜNCKER accourir à la première sollicitation de l’UMP peut prêter à sourire quand on sait que Nicolas SARKOZY a tout fait pour empêcher la
candidature de cet homme politique, plus que respectable, à la présidence du Conseil Européen.
Le reste, tout le reste, n’est que manipulations, contre-feux et écrans de fumée destinés à camoufler le vide programmatique de l’UMP et à faire oublier le
non-respect des règles électorales qu’un parlementaire comme Laurent Hénart ne saurait ignorer.
Si pour Frédéric LEFEBVRE, adepte des discours musclés et de la familiarité de langage,
« avoir une explication » est synonyme de « menaces », dans l’esprit de Jean-Pierre MASSERET cela ne veut rien dire
d’autre qu’avoir un échange courtois entre personnes bien élevées et responsables sur un sujet de désaccord. Comme cela est le cas depuis 6 ans avec
nos partenaires et voisins.
Voir Philippe LEROY, sombrer dans les mêmes tiques de langage, est navrant. Le voir reprendre les approximations de la députée UMP de Thionville sur le travail de la Région Lorraine avec ses voisins européens prouve la volonté du
président du Conseil Général de méconnaître les réussites de Jean-Pierre
MASSERET et de son équipe. Par exemple en terme de schéma de déplacements des travailleurs frontaliers entre la Lorraine et le Luxembourg. Ce schéma a été
salué par l’Europe pour sa qualité et comme une première pertinente au niveau de l’ensemble de l’Union. Ce qui n’est pas le cas des décisions de
l’UMP : les frontaliers attendent toujours l’abrogation, et pas la simple suspension, du décret de
Mme MORANO qui réduit très fortement leurs prestations familiales.
Pour conclure sur cette polémique créée de toute pièce, ce qui prévaudra toujours - aujourd’hui comme demain - dans l’esprit des socialistes
lorrains et de leurs élus, c’est l’intérêt des travailleurs, de tous les travailleurs : Lorrains, Luxembourgeois comme frontaliers.
Jean-Marc TODESCHINI
Sénateur de la Moselle,
Premier secrétaire de la fédération de la Moselle du Parti Socialiste.