« Camille Michel a marqué l'activité du Cher de deux manières. D'abord comme préfet, de 1978 à 1981, puis comme premier vice-président du conseil général aux côtés de Jean-François Deniau.
Originaire de Sarreguemines (Moselle), où il était né en 1920, Camille Michel est passé par l'Ena et a fait carrière dans la préfectorale.
Ceux qui l'ont connu à cette époque-là se rappellent un homme qui avait - déjà - un caractère entier, aux colères spectaculaires au point d'être caricaturales, qui ne supportait pas la gauche en général, le PCF en particulier, et le faisait savoir. D'ailleurs, l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, l'entrée de ministres communistes au gouvernement ont été pour lui le motif de son départ à la retraite. Et il n'en cachait pas la raison.
La suite est mieux connue des Berruyers. Camille Michel se présente sur le canton de Bourges 5 sous l'étiquette UDF et devient le premier vice-président.(…)
En session, ses passes d'armes avec les élus communistes, où se mêlent l'intolérance et l'humour, sont alors le régal des comptes rendus journalistiques.(…)
Mais il n'a ni vu ni compris qu'en mars 1998, son ultime campagne pour les cantonales était vouée à l'échec. Ce manque de lucidité lui a valu, et c'est dommage, d'être éliminé sur un score dégradant de moins de 6 % et de quitter le conseil général (...) »
Le mardi 3 janvier 2012 à 11:04 par Marie
Lien vers l’article du Berry.fr Avec Camille Michel disparaît une figure de la vie politique du Cher
A quand une rue "Camille Michel" qui partageait avec Céleste Lett sa dégoutation de la Gauche, ou une école, ou un vestiaire ou la salle d'un club ? On souhaite tout de même à ce dernier de ne pas prendre exemple sur son illustre confrère et de prendre sa carrière politique avant un échec dégradant !