Culture
1 – Offre de salles pour des « ateliers d’expression » : ce concept recouvre deux idées. Permettre
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à toute personne le souhaitant de trouver un public pour des conférences ou exposés sur un thème culturel quelconque. Ce dispositif pourrait en particulier intéresser les élèves des lycées et les étudiants de l’université (auquel cas les professeurs auraient un rôle important à jouer) ;
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aux personnes à la recherche d’un emploi d’apprendre à se présenter, s’exprimer, se valoriser, en vue des entretiens d’embauche qui sont imposés.
2 – Maisons de retraite : culture pour tous d’une part, et faire en sorte, d’autre part, de maintenir dans la communauté culturelle les personnes qui, en raison de leur âge ou de leur santé, ne sont plus en contact permanent avec la collectivité. Pour cela, les jeunes ensembles locaux ou de petite région qui se produiront dans le cadre du programme annuel seront invités à se déplacer également, et en quelque sorte en contre partie des facilités d’expression qui leur seront offertes, dans les établissements dont il s’agit.
3 – La place du Marché se prête à l’organisation de concerts : elle est en forme de cirque, la scène étant installée au bas du plan incliné, les spectateurs assis s’étageant ensuite jusqu’à la rue de France. Un concert annuel y sera organisé selon le schéma, pas forcément dans l’ordre, classique-jazz-variétés. Objectif : dynamique du centre ville.
4 – Halle SERNAM : on nous en annonce la destruction. Si ce n’est pas le cas, et s’il peut-être réutilisé, il sera subdivisé en trois salles, chacune destinée à
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des expositions temporaires d’œuvres artistiques ;
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une exposition permanente d’œuvres d’artistes locaux ou de petite région (peinture, photographie, céramiques, sculpture, etc…) ;
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des conférences, soit sur les expositions en cours, soit autres.
Les salles d’exposition seront sécurisées (avantage : proximité du commissariat urbain). Objectif : dynamique du quartier gare. A noter une autre proposition pour ce hall : un marché couvert. Celui-ci semble difficile à réaliser ici compte tenu de la façon dont le bâtiment a été conçu. Toutefois, l’idée d’un tel équipement, proche du centre ville, est à retenir et envisager sérieusement.
5 – Installation d’un local informatique dans les quartiers, à usage de la population moins favorisée, avec aide d’un facilitateur chargé d’aider les gens dans leurs démarches et recherches. Objectif : le recours à Internet est de plus en plus fréquemment imposé dans tous les domaines et obligations de la vie quotidienne. Il s’agit donc de faire en sorte que les plus démunis ne soient pas exclus de ces facilités. C’est aussi pour eux une façon d’être mieux intégrés dans la collectivité : ils ont droit aux mêmes techniques.
6 – Encourager les activités de café en évitant bien entendu de gêner le voisinage : retour au « café concert » ; permettre à des écrivains locaux qui viennent d’éditer de présenter leurs œuvres et de les lire.
7 – Médiathèque : afin d’augmenter les possibilités d’accès, voir, après étude de marché, s’il ne serait pas opportun d’ouvrir l’établissement entre midi et deux en semaine (ce qui permettrait aux étudiants et lycéens de venir y travailler et donc d’avoir un refuge leur évitant de « battre la semelle dehors ») et le samedi jusqu’à 18h00.
8 – Abonnements : paiement pas chèques vacances ; introduction d’abonnements mensuels pour le cinéma (sous réserve bien sûr de l’accord du directeur du Forum : a priori une telle mesure devrait fidéliser sa clientèle) ;
9 – La Ferme des Faïenceries, conservée dans son intégralité et remise en état comme telle, fera un centre multidisciplinaire (culture, écologie notamment) dont l’emplacement, à la lisière de deux nouveaux quartiers (Champ de Mars et friche des Faïenceries) et à proximité de voies cyclables, est privilégié et riche en possibilités.
Sports
1 – Associations sportives : nous les inciterons, en leur sein,
- à prévenir le dopage qui est contraire à l’esprit sportif et à la santé des pratiquants ;
- à préserver et enseigner l’éthique sportive (respect, solidarité, responsabilité) qui est une école et un modèle de comportement social.
2 – Formation des jeunes : elle sera une condition d’attribution des subventions. Les associations devront par conséquent présenter un projet et un bilan qui seront soumis à une commission ad hoc, sans que, bien entendu et s’agissant d’un domaine où les résultats ne sont pas toujours faciles à obtenir (il sera tenu compte également de la spécificité du sport pratiqué), le passage devant ladite commission ne soit pas assimilé à un couperet.
Parallèlement, la municipalité aidera à la pratique du sport pour les enfants des familles défavorisées (sports de balles, de raquettes ; gymnastique ; arts martiaux ; athlétisme, vélo avec pour ce dernier des modalités à déterminer en matière d’équipement).
3 – Sport des seniors : la municipalité veillera à ce que des équipements corrects soient mis à leur disposition. Ceux-là paient une cotisation : il n’y a donc aucune raison pour qu’ils soient relégués, pour pratiquer leur activité hebdomadaire, par exemple au milieu d’une forêt de tables lorsque la salle qui est censée les accueillir, qui regroupe plusieurs activités, ne peut être débarrassée (Neunkirch pour être clair)
4 – Manifestations populaires,
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comme par exemple le 10 km de Sarreguemines (organisation du CAN) : la municipalité y prendra une part encore plus active : musique sur le parcours, organisation conjointe (mais non simultanée, voir ci-après) d’autres manifestations pour « étoffer » le spectacle ;
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avec encouragement du sport à l’école (challenges inter-collèges pour les minimes, inter-lycées et collège universitaire pour les cadets et juniors, inter-primaires pour les poussins et benjamins) pour tous les sports scolaires plus la course à pieds (des « courses » pour les petits pouvant être organisées après le passage du 10 km ci-dessus, sur le « carré » – dynamique du centre ville –) ;
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dans le cadre des tournois inter-quartiers, faire en sorte qu’ils passent du statut de monosport (en général le football) à un statut multisports (ce qui sera possible de faire sur place) + apport musical.
Carnaval
Cette grande manifestation traditionnelle et populaire doit également servir à la pérennisation des us et coutumes locaux. Pour cela, nous envisageons
1 – de revenir au café-concert, habitude perdue, mais qui devra elle aussi se faire dans le respect du voisinage, ainsi qu’aux contes humoristiques en dialecte : là où ce sera possible (où cela ne perturbera pas trop et en accord avec les débitants qui le souhaiteront) ;
2 – le jour de la cavalcade, sous chapiteau (place de la Mairie) et/ou dans les maisons de quartiers, repas de gastronomie locale (soupe de pois ; crêpes, boulettes, quenelles de pommes de terre ; saucisses à cuire, etc…) à midi et/ou le soir, à des prix abordables. Une partie des bénéfices irait à la société carnavalesque pour qu’elle promeuve son carnaval, l’autre partie irait aux associations culturelles ;
3 – le soir de la cavalcade, dans les maisons de quartiers et sous le chapiteau, représentations en dialecte (à voir avec les troupes concernées : l’idée est de faire la transition entre la période qui s’achève et le retour à la vie quotidienne) ;
4 – pendant la période de carnaval, retour de la musique de trottoir en ville par des groupes de circonstance (dynamique du centre),
le tout étant géré par la société carnavalesque avec l’appui logistique de la municipalité.
La politique telle que nous la vivons aujourd’hui ne nous donne plus l’occasion de beaucoup rêver. Alors rompons le maléfice et
Rêvons pour Sarreguemines :
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Rêvons d’entendre la 9° Symphonie de Beethoven sur la place du Marché ;
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Rêvons d’une cavalcade carnavalesque géante qui, dans le cadre de la collaboration transfrontalière que nous souhaitons mettre en place, serpenterait d’abord à travers la ville avant de rejoindre Hanweiler, Rilchingen, le bas d’Auersmacher pour s’achever à Kleinblittersdorf !
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