Saluons les milliers de manifestants qui, manif après manif, témoignent activement, calmement et de manière résolue leur
opposition à l’usine à gaz de Direct énergie à Hambach. Voir ici
Résumons :
Sur la démocratie locale
Les conseils municipaux de 8 communes sur 10 consultés ont donnés un avis
défavorable.
A Sarreguemines, ni le conseil municipal, ni la population n’ont été consultés, mais
toute l’opposition, c’est à dire les représentants de 44% des habitants, a clairement manifesté son opposition à ce projet et à la manière dont il a été traité.
Le président de la CASC et le maire de Sarreguemines traitent toutes les objections par le mépris le plus absolu.
La CASC au lieu de faire de l’information
contradictoire se lance dans des opérations de marketing, payées par le contribuable et le principal bénéficiaire, Direct Energie
Sur les enjeux environnementaux et de santé
publique
Il y a risques pour la qualité de l’eau, de l’air et la santé des
habitants.
Le Commissaire enquêteur a donné un avis défavorable.
Les médecins de l’arrondissement se sont prononcés dans leur quasi-totalité contre ce
projet
Contrairement à celle de St Avold, cette centrale ne remplace pas une central au charbon
et ne s’inscrit pas dans le processus décrit par le Grenelle de l’environnement
La consommation électrique a baissé en 2009 ! Une politique volontariste d’économie et d’isolation devrait permettre de
stabiliser la consommation future.
Un véritable politique de l’énergie viserait à remplacer la consommation d’énergie
fossile (gaz, charbon ou pétrole) par des énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse)
Le principe même de brûler du gaz pour faire tourner des turbines qui elles produiront de l’électricité fait plus
penser aux Shadocks qu’à une solution efficace et rationnelle ! Réservons le gaz au chauffage !
Sur les enjeux économiques :
les données économiques sont totalement modifiées depuis le démarrage de ce projet.
La Taxe professionnelle, principale source de
revenus attendue, a été supprimée
La Taxe carbone dont la première version a été
retoquée se traduira dans sa vraisemblable nouvelle version par des couts supplémentaires pour Direct Energie, qui croyait y échapper
La CASC supportera tout de même le cout des
ménagements – on parle de 25 Millions !
Alors que la région a suspendu la subvention prévue de 1 million d’Euros
Les couts de la construction de la ligne à haute tension sur près de 20 km devront être
pris en compte par la collectivité. Les nuisances n’ont pas été évaluées et ne feront pas l’objet d’une enquête publique
L’approvisionnement en gaz sur le long terme (30 ans) sera soumis à des aléas politiques
et des évolutions tarifaires impossibles à prévoir
La création d’emploi est en trompe l’œil : à St Avold il y a eu 350 personnes en
pic, on nous parle de 900 à Hambach !!
40 emplois créés sur 40 hectares c’est bloquer le terrain pour d’autres activité plus créatrices d’emploi
Au total on veut nous imposer par la force une centrale dont nous n’avons pas besoin,
dont les risques sont réels, dont l’approvisionnement est incertain, dont les retombées économiques sont faibles, mais dont l’impact environnemental et en terme d’image (au mieux : « une centrale à gaz, c’est une « usine à
gaz » au pire « ça pue, ça brûle, ça explose ! ») pour notre région sont malheureusement certains
La Gauche pour Sarreguemines et les sections
locales de Sarreguemines, Sarralbe, Bitche et Diemeringen du Parti Socialiste ont, de manière répétée, condamné la gestion de ce dossier par les roitelets Roth et Lett et dénoncé le mépris souverain avec lequel ils traitent la population. Nous avons demandé et demandons encore l’organisation d’un
référendum local (Article LO1112-1du code des collectivités territoriales Modifié par la Loi
n°2004-809 du 13 août 2004 - art. 122 JORF 17 août 2004 en vigueur le 1er janvier 2005 :
L'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local tout projet de
délibération tendant à régler une affaire de la compétence de cette collectivité. » )
10 maires courageux et démocrates ont demandé l’avis de leurs conseils municipaux, 1seul ne l’a pas
fait !
En l’absence de consultation populaire, nous demandons au préfet
de respecter leurs plus proches équivalents : les avis défavorables du commissaire enquêteur et de 8 conseils municipaux sur 10 consultés !