Lu dans le Républicain Lorrain du 5 mars : « Nous envisageons de créer un évènement d’animation fort pour les jeunes. Pensé et préparé avec les jeunes, il pourrait être reconduit chaque année ». C’est le maire UMP sortant qui parle. N’a-t-on pas l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part ? Dans le programme de la Gauche pour Sarreguemines, tout simplement. C’est presque du copié-collé. La prudence en plus : « nous envisageons, il pourrait être » … Nous, nous le ferons, mais ne ferons pas que cela pour la jeunesse sarregueminoise. Prendre le train en marche ne suffit pas à faire une politique. Nous, nous avons une authentique politique pour les jeunes de notre ville. Pas une politique de dernière minute. Rendons à la Gauche …
Le maire UMP refuse obstinément de reconnaître la baisse de population de notre ville. C’est pourtant l’INSEE qui a effectué le recensement. Ne saurait-elle plus travailler ? Certes, elle a modifié sa méthode, mais celle-ci a été évaluée, testée, et a fait ses preuves ailleurs. Sauf à Sarreguemines ? Et, monsieur le maire, s’il n’y avait pas l’UE et la possibilité qu’elle a offert à nos amis allemands de s’installer chez nous, ce serait pire. Il serait temps de vous en apercevoir. Rendons à l’INSEE …
Chacun a pu s’en rendre compte, les miracles existent à Sarreguemines. Des services publics que l’ont ne voyait plus réapparaissent à quelques semaines des élections municipales ; des locaux informatiques fermés pour cause de manque d’encadrement rouvrent, le maire UMP ayant retrouvé le moniteur et les clés ! À n’en pas douter, les municipales devraient être chez nous annuelles. Rendons aux élections … ou aux miracles !
Nous avons rappelé, dans notre dernier tract, une péripétie qui n’avait pas bouleversé la vie de la commune lorsqu’elle s’était produite : « l’erreur » de 2,9 millions d’euros dans les comptes financiers. Il est vrai que, pour ne pas empêcher ses concitoyens de dormir, l’adjoint aux Finances avait tenu dans le RL des propos tellement lénifiants que le journaliste qui les rapportait n’avait pu que conclure : « bref, c’est embêtant, mais pas très grave ». Et l’adjoint d’ajouter dans Reflets d’octobre 2006 qu’il ne voyait vraiment pas où était le problème puisque « l’erreur matérielle » n’avait été « détectée par quiconque, y compris l’opposition municipale » et que « le conseil municipal » avait « adopté la proposition de décision modificative sans la moindre intervention de l’opposition ». Quelle opposition ? Celle de Denis Peiffer ? Sauf que, s’agissant d’une « erreur en plus », il « manquait » 2,8 millions d’euros pour équilibrer le budget, et que pour équilibrer, il a bien fallu trouver cette somme … en empruntant, et qu’un emprunt, cela se rembourse, un jour ou l’autre ; et que s’il « est normal », sous certaines conditions très strictes, c’est nous qui précisons, « que les générations futures qui utiliseront nos équipements prennent leur part de financement » (le même adjoint dans le même Reflets), encore faut-il qu’il y ait des « équipements durables », ce qui n’est pas vraiment le cas en l’occurrence. Rendons à la vérité …
Sarregueminois, ne soyez pas dupes !